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13 mars 2015 : Parallèles festives.

L’être humain est ainsi fait qu’il fête moins les déconvenues que les espoirs et moins encore les échecs que les réussites.  C’est sans doute pourquoi il est aussi attentif à fêter les naissances.  Sachant, finaud comme il est, que dès après, la voie vers le pire est toute tracée, il se hâte de retirer de cette vallée de larmes les quelques parcelles de fête insouciantes qu’il en pourra soutirer.  Forts de cette découverte, nous avons décidé de fêter les débuts de Vies Parallèles, notre maison d’édition, dès la parution de ses deux premiers titres.

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C’est donc avec la fraîcheur du nouveau-né que nous vous accueillerons ce vendredi 13 mars à la librairie (premier « plop » à 19h00).  Nous y partagerons des sourires béats, des commentaires élogieux sur le graphisme de nos livres, des verres de breuvage capiteux, de gaillardes claques dans le dos et nous tenterons d’oublier (mais le vin nous y aidera) qu’un jour prochain toute cette naïveté aura fait place à ces mornes évidences :

« Les gens ne lisent plus »

« Les gens sont bêtes »

« Les gens se complaisent dans la médiocrité »

Avant l’aigreur, place à l’agrément!

Lien Permanent pour cet article : http://www.librairie-ptyx.be/evenements-passes/13-mars-2015-paralleles-festives/

1 Commentaire

  1. ronsmans

    Contrairement à une idée reçue, pour un éditeur, la paranoïa n’est pas une maladie, pas plus qu’un handicap mais un véritable catalyseur d’énergie qui accélère sans cesse la fusion tantôt chaude, tantôt froide qui permet la transmutation de l’œuvre écrite en ouvrage d’art édité pour le plus grand nombre.
    « Il n’est pas d’éditeur qui ne soit pas peu ou prou paranoïaque » me confiait un jour Olivier Nora (Grasset).
    A cette qualité indispensable, s’ajoute celle capteur de rêves, à l’image de ces chasseurs amérindiens. L’éditeur saint en ce sens être à la fois dans le monde et hors du monde. Au croisement de l’utopie et de l’uchronie, il donne le jour, la vie à l’écrivain, capteur de rêves, que ceux-ci aient corps dans la réalité, le Réel ou non.
    Mener donc une vie parallèle en sachant que quelque part, à l’infini, au delà du monde euclidien, toutes les vies se rejoignent. Belle aventure que je vous souhaite pleinement réussie.
    Cristian Ronsmans

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