Nous avions découvert Pierre Patrolin l’année passée à l’occasion de la parution de son premier roman « La traversée de la France à la nage » dont nous avions déjà parlé là, ou plutôt écrit un petit exercice d’admiration. C’est tout dire de l’impatience fébrile dont nous étions transi à l’ouverture du second paru cette année chez le même éditeur, « La montée des cendres », dont l’exercice d’admiration se trouvant ici montre combien il confirme tout le bien qu’on pensait du premier.
C’est donc avec un plaisir non dissimulé que nous vous invitons à venir découvrir un auteur singulier (pour l’occasion accompagné de son éditeur). Ce sera l’occasion de constater que l’expression du talent tient parfois à ce rien indéfinissable (mais on essaiera quand même de le définir…), fait de rigueur et d’opiniatreté, mais surtout à un projet ambitieux dont il importe de suivre le fil jusqu’au bout pour en goûter tout le suc. Et quand ce projet est fait de mots, et pour ainsi dire que de mots, on se sent particulièrement concerné.
Et ce sera bien!