La vitrine

La librairie exhumera régulièrement de ses rayons un auteur, un titre, un éditeur…  Et lui donnera l’occasion de se gorger de lumière sur une table bien en vue (la plus en vue, en fait).  Et comme cet auteur, ce titre ou cet éditeur, on y tient beaucoup, et que notre rôle, finalement, c’est que d’autres y tiennent aussi, on le laissera profiter un peu plus longtemps que le reste du privilège de la table.

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Vitrine d’octobre : B.S.Johnson

B.S.Johnson est un écrivain britannique né en 1933 à Hammersmith. D’origine modeste, autodidacte…
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Vitrine de novembre : Attila.

Benoît Virot est à la manoeuvre d’une revue (le nouvel Attila) qui dépiaute la paysage littéraire à la recherche de ses pépites oubliées
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Vitrine de décembre : bariolé.

La période de fin d’année ne nous semblant pas nécessairement propice à la mise en avant d’une thématique (ou d’un auteur ou d’un éditeur), nous avons décider de mettre en avant la thématique consistant à n’en revendiquer aucune.
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Vitrine de janvier : papiers découpés.

« L’oeuf » dont nous présentons les originaux tout le mois de janvier en est un sublime exemple : le lieu d’expression qu’est la page ne se limite pas aux seules deux dimensions.  Elle peut être découpée, rognée, pliée.  Elle peut être l’occasion d’un relief, d’un dépliement. Bien loin d’être simple artifice commercial se retranchant derrière l’excuse …

Vitrine de février : « 6 ».

sixOn vous avait déjà parlé et là encore de Zones Sensibles, cet éditeur Bruxellois, qui non contents de créer des livres beaux les farcit d’écrits intelligents.
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Vitrine de mars : Foot.

FootPlongeant ses racines dans le jeu de soule médiéval, et plus lointainement encore dans les jeux de balle au pied pratiqués par les soldats Spartes et Athéniens dans l’Antiquité, le football est devenu au fil des siècles bien plus qu’un jeu. Ou s’il l’est resté, s’est peu à peu donné à lire en lui bien plus qu’un jeu.
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Vitrine d’avril (et beaucoup de mai aussi) : 362573.

michalon« Un sans-papier c’est un bloc de solitude invisible ». Cette phrase nous l’entendîmes il y a plus de 20 ans de la bouche de quelqu’un qui venait en aide aux précaires. Depuis lors, force nous est de constater qu’elle s’est encore un peu plus incarnée dans le réel.
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Vitrine de mai (et un peu d’avril aussi) : 362573.

« Un sans-papier c’est un bloc de solitude invisible ».  Cette phrase nous l’entendîmes il y a plus de 20 ans de la bouche de quelqu’un qui venait en aide aux précaires.  Depuis lors, force nous est de constater qu’elle s’est encore un peu plus incarnée dans le réel. Alors que Frontex, cette envie de forteresse qui …

Vitrine de juin : Vieux brols.

Vieux brolA tous ceux qui pensent que Lorant Deutsch est un historien, qu’être stoïque se limite à être anglais, à d’autres pour qui Pétrone est un produit utile au cuir chevelu, à d’aucuns qui limitent l’épicurisme à une liberté frénétiquement sexuelle, à tous ceux là quel meilleur endroit qu’une librairie pour y apporter un démenti formel.
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Vitrine de juillet et août : devoir de regard.

DEVOIR DE REGARDNous sommes particulièrement heureux d’accueillir chez nous l’exposition « Devoir de regard » initiée par Amnesty International et proposée en divers endroits du pays au plus grand nombre.
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Vitrine de septembre : la crise en mots.

mots de la criseIl est bien entendu que, de tous temps, l’artiste, (le créateur, l’intellectuel, le penseur, enfin vous voyez bien), que ses modes d’expression soient les mots, les couleurs ou le vent, s’est approprié les matériaux politiques, économiques, sociaux, etc… que lui offre son époque.
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Vitrine d’octobre 2013 : Claude Simon.

EXPO SIMONClaude Simon aurait eu 100 ans ce 10 octobre 2013. Nous ne nous privons pas de revenir sur son importance chaque fois que possible.
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Vitrine de Novembre 2013 : Nadja.

Chien bleuNadja fait déjà partie de notre imaginaire. Qui a déjà tenu quelques livres en main n’a pu développer un univers qui n’ait aucun rapport avec son œuvre. Il est question ici moins d’une importance quantitative (le nombre de titres publiés, principalement à L’école des Loisirs, est impressionnant) que de celle qui découle de l’originalité de sa conception du conte et de l’illustration qui le narre.
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Vitrine de décembre 2013 : Ulysse.

Ulysse filmUlysse, de héros mythique d’un aède aveugle est passé au rang de socle. Un socle sur lequel s’érige de nos jours, non pas l’Europe, ni même une Europe, mais une idée de l’Europe.
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Vitrine de janvier 2014 : La mort.

mort sur livreQuelle meilleure manière de commencer l’année qu’en compagnie de ce thème. Si peu peuvent paraître moins heureux (mais le paraître seulement), aucun en tout cas n’est plus universel.
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Vitrine de février 2014 : CUF.

promo« Publiée sous le patronage de l’Association Guillaume Budé (dont le but est de défendre et promouvoir la culture classique et la culture intellectuelle en général), la Collection des Universités de France, dite « Collection Budé », comprendra tous les textes grecs et latins jusqu’à la moitié du VIe siècle
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Vitrine de mars 2014 : Le marché.

monnaie marchéIl peut être bio, équitable, quotidien, hebdomadaire, financier, virtuel, inique. L’omniprésence des épithètes peut souvent faire disparaître la réalité qu’elles sont supposées préciser…
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Vitrine d’avril 2014 : Islamophobie.

islamophobieIl en est des haines de l’autre comme des modes. Si la couleur, la matière des tissus, la coupe changent, la fonction d’habiller reste. Ainsi donc du xénophobe qui n’a besoin du xénos que pour s’en défier
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Vitrine de mai 2014 : Elections.

avec moi on va toucher le fondL’appel aux urnes est souvent l’occasion d’un retour en force de la phrase, du mot, de la sentence, du slogan, de la rhétorique.
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Vitrine de juin 2014 : Ypsilon.

MinerosCréer une maison d’édition en débutant par Mallarmé est la bâtir sur un socle solide. La consolider encore avec des textes d’entre autres Amelia Rosselli
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Vitrine de juillet et d’août 2014 : voir, être vu.

vitrine juillet et aoûtNos lectures récentes (on parle de lectures, hein, pas nécessairement des parutions d’hier ou de demain) nous ont fait constater à quel point les questions du regard
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Vitrine de septembre 2014 : rentrée littéraire.

rentree littearire 2blablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablab blablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablablab blablablablablablablablablablablablablablablaGoncourt
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Vitrine d’octobre, novembre et décembre 2014 (et aussi janvier 2015) : Arno Schmidt.

Arno schmidt 4Notre admiration pour Arno Schmidt ne trouve de limites que dans son érudition.
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Vitrine de février, mars, avril et mai 2015 : « Par des traits »

Henri michauxParu le 24 mai 1984 chez Fata Morgana, « Par des traits » est le dernier livre d’Henri Michaux qu’il verra paraître de son vivant. Curieusement, ce recueil reste assez méconnu.
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Vitrine de juin, juillet, août et septembre 2015 : Les Grandes Personnes.

Les grandes personnesCet été, nous avons décidé de mettre à l’honneur le travail hors-normes et ô combien innovant des éditions Les Grandes Personnes !
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Vitrine d’octobre, novembre, décembre (et même janvier 2016) : L’Éclat.

editions de l'éclatQu’est ce qu’éditer, sinon prendre un risque?
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Vitrine de février, mars, avril et mai 2016 : Motion Method Memory…

mmm box

Utiliser la méthode la plus adaptée à un moment donné pour créer de la mémoire. Ou plutôt par quelle méthode garder à un moment donné la mémoire d’un mouvement. 
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Vitrine de juin, juillet, août et septembre 2016 : Mélanie Rutten.

Mélanie RuttenC’est peu dire que l’oeuvre de Mélanie Rutten nous touche.
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Vitrine d’octobre, novembre, décembre 2016 et janvier 2017 : Cendres des hommes et des bulletins.

mendiants600Nous admirions depuis longtemps le travail de Pierre Senges et connaissions, de plus loin il est vrai, celui de Sergio Aquindo.
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Vitrine de mars, avril, mai et juin 2017 : Les Chemins égarés.

Que des images puissent faire oeuvre anthropologique sans être ramenées à une simple fonction illustratrice est rare et précieux.
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Vitrine de juin, juillet, août, septembre 2017 : Paul Nougé

 

Enfin! Enfin, il nous est possible de conseiller (du moins nous est-il loisible enfin de le faire dans un but mercantile…) la lecture de Paul Nougé.
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Vitrine d’octobre, novembre, décembre 2017 et janvier 2018 : Format!


On sait depuis déjà longtemps que le domaine de l’illustration « jeunesse » est riche et divers. Dans ce cadre, une maison d’édition comme Format nous parait offrir une place à part.
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Vitrine de février, mars, avril et mai 2018 : Halogénure.

L’halogénure est ce composé utilisé dans la photographie sans lequel tout travail dit « analogique » ou « argentique » est impossible. Halogénure est, depuis un peu plus d’un an maintenant, le nom d’une revue photographique d’exception.
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Vitrine des mois de juin, juillet, août et septembre 2018 : Émilie Vast – « Plantes vagabondes »

Il est possible de conjoindre rigueur et didactique. Que cela soit fait avec un sens aiguisé de l’esthétique est plus rare.
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Vitrine d’octobre, novembre, décembre 2018 et janvier 2019 : Jérôme Dubois.

C’est l’année passée, avec la parution de l’exceptionnel Tes yeux ont vu, que nous fut révélé l’immense talent de Jérôme Dubois.
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Vitrine de février, mars, avril, mai 2019 : L’appât

N’en déplaise aux chantres de la dématérialisation, le papier et les techniques d’impression ont toujours de très beaux jours devant eux. Et l’appât en est un exemple parfait.
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(6 commentaires)

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    • bruno on 25 janvier 2013 at 23 h 55 min
    • Répondre

    vous vous prétendez érudit, commencez par maîtriser l’orthographe, votre site est rempli de fautes

    1. Bonjour (ben oui quand même)

      Nous n’avons à aucun moment ni lieu prétendu à une quelconque érudition. Et nulle part, sur notre site comme dans nos propos, ne peut se retrouver cette prétention. La connaissance est pour nous un chemin, là où qui se considère érudit la voit comme une fin. Votre remarque est donc un fantasme.

      Quant à l’orthographe, sachez que nous y sommes nous mêmes fort sensibles. Sans néanmoins lui reconnaitre un quelconque marquage moral (ce qu’on a déjà vu chez certains). Vous n’êtes pas sans savoir (et sinon, on se permet de vous l’apprendre) que la rédaction d’un texte touchant par exemple à la chronique littéraire crée une grande proximité avec ce qu’on écrit. Cette proximité créant (c’est un euphémisme) un manque de distance strictement formel avec l’écrit. Et donc oui, malgré nos relectures, il est certain que des fautes d’orthographe échappent à notre vigilance.

      Nous pensons qu’il eût été plus constructif de nous renseigner sur celles-ci, comme quelques autres lecteurs nous l’ont déjà gentiment proposé. Le ton abrupt (voire hargneux) de votre remarque laisse malheureusement entendre que construire n’est nullement son objectif.

      Il va de soi cependant que nous restons désireux de connaitre, afin de les corriger, ces fautes nombreuses que votre rigueur orthographique a débusqué

      Cordialement (sisi)

  1. Par notre grande gidouille, une librairie, une vraie, ouvre à Bruxelles. Enfin une bonne nouvelle pour nous redonner le sourire au milieu d’une avalanche de catastrophes. Arrogance supreme, ils osent afficher des poètes, inviter des écrivains, promettre de ne nous vendre que des livres dignes d’etre mis en toutes les mains dignes de ce nom (dixit Allais, à propos du Voleur de Darien). De Schaerbeek, il nous faudra prendre le tram, mais c’est un moindre mal. Le 93 s’arrete à deux pas de là, et les ptyxiens veilleront à ce que nous disposions à tout instant de café, du bon.

    • André Dael on 21 septembre 2012 at 16 h 48 min
    • Répondre

    Une vraie librairie à Ixelles, enfin! Peut-on rêver meilleur exergue que le Michaux en sous-titre? Un lieu où croiser à deux pas de chez soi des lecteurs de Gaddis et Gadda, des amoureux de Vesaas, Bolaño et Leopardi… et puis la belle vitrine d’octobre. Tous mes voeux de succès et à très bientôt.

  2. Bonne nouvelle. L’endroit manque sérieusement d’une librairie de qualité dans les environs de la place Flagey.

  3. Oh la bonne nouvelle ! Et à Ixelles de plus à presque deux pas de chez moi.
    A bientôt.

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