Quelle meilleure manière de commencer l’année qu’en compagnie de ce thème. Si peu peuvent paraître moins heureux (mais le paraître seulement), aucun en tout cas n’est plus universel. Traité sous peut-être autant d’aspects qu’elle ne fit de « victimes », la mort est par excellence l’inexpugnable de toute œuvre d’art qui vaille la peine. Trop ne sera pas donc d’un mois de janvier (comme d’une vie pour apprendre à mourir) pour en approcher quelques-unes des formes les plus intéressantes par lesquelles tant d’artistes ont cherché à en exprimer la quintessence.
Nous accueillerons une expo des photographies de Claude Rouyer qui, en compagnie d’Emmanuelle Pagano, l’envisage avec facétie. Nous vous parlerons de « Je vais, je vis » de Hubert Lucot, de l’œuvre de Josef Winckler, de l’obsession qu’elle doit être pour pouvoir vivre chez Jahnn, de ce qu’elle peut bouleverser dans la langue chez Michaux…
Notre mission ne sera autre que de vous la faire côtoyer avec joie.