Vieux brol 10 : « Gobseck » d’Honoré de Balzac.

GobseckNe subsiste bien souvent de certains livres, dans nos esprits assommés par la « nouveauté  » , qu’une vague idée, que le souvenir lointain (et bien souvent déformé) de commentaires.  N’en surnage que l’impression d’un déjà connu, d’un déjà lu, qui les fait irrémédiablement verser dans les limbes de ce qui n’est définitivement plus à lire.  D’où l’idée de cette série de chroniques de retours aux textes lus.  Sans commentaires.

La reconnaissance est une dette que les enfants n’acceptent pas toujours à l’inventaire.

Enfin, pour une singularité que Sterne appellerait une prédestination, cet homme se nommait Gobseck.

Si l’humanité, si la sociabilité sont une religion, il pouvait être considéré comme un athée.

La vanité, c’est toujours le « moi ».  La vanité ne se satisfait que par des flots d’or.

Je possède le monde sans fatigue, et le monde n’a pas la moindre prise sur moi.

Je suis là comme un vengeur, j’apparais comme un remords.

J’aime à crotter les tapis de l’homme riche, non par petitesse, mais pour leur faire sentir la griffe de la Nécessité.

L’on ne refuse rien à qui lie et délie les cordons du sac.

La vie n’est-elle pas une machine à laquelle l’argent imprime le mouvement?

Pour jouer son sang, faut-il en avoir, mon petit, et tu n’as que de la boue dans les veines.

Il existe deux hommes en lui : il est avare et philosophe, petit et grand.

La vie est un travail, un métier, qu’il faut se donner la peine d’apprendre.

Le malheur est notre plus grand maître.

J’ai la « carphologie ».

Honoré de Balzac, Gobseck, 1842, Edition Furne de La Comedie Humaine.

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