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Vitrine de mars 2014 : Le marché.

monnaie marchéIl peut être bio, équitable, quotidien, hebdomadaire, financier, virtuel, inique.  L’omniprésence des épithètes peut souvent faire disparaître la réalité qu’elles sont supposées préciser…  A force de vouloir la définir par un surplus, on en oublie qu’il était censé définir quelque chose.  Et le quelque chose disparait alors sous le surplus.  Ainsi en va-t-il du marché (dit financier, mais est-il encore besoin de cet adjectif?).  Vilipendé de toutes parts, plus parce qu’il est de bon ton de le faire que nécessairement par conviction, le marché ne l’est que parce qu’il ne représente plus qu’une des facettes de son évolution.  La pire, diront d’aucuns.

Le marché n’est pas que l’abstraction toute vouée à la contingence et permettant uniquement à quelques fortunés de s’enrichir plus encore aux dépens de qui n’en comprend pas le langage hermétique.  Il est aussi et avant tout mise en rapport, création de liens, lieu d’échanges.  Dans ses fondements historiques mêmes, il n’est que cela.  Il nous a semble utile de remettre au devant de la scène ce marché, dépouillé des oripeaux dont l’habille une modernité qui oublie dans ses clivages la vitalité d’une réalisation profondément utile.

Nous parlerons donc de ce qu’il est advenu de celle-ci au cours des temps (on vous convie déjà à notre rencontre avec un algorithme ce 13/03!).  Et au travers des analyses d’Adam Smith, de Max Weber, de Laurence Fontaine, par exemple, que nous remettrons en avant sur nos tables, nous pourrons peut-être voir que l’idée même de marché recèle en son sein de quoi contrer les effets pervers qui semblent la miner aujourd’hui.

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